ENTRÉE AU LYCÉE PROFESSIONNEL

éduscol - Lycée professionnel

Le lycée professionnel propose un enseignement en relation avec l'entreprise afin de faire acquérir des compétences et des connaissances générales et professionnelles. Avec les familles de métiers, la réalisation du chef d'œuvre ou la co-intervention, la transformation de la voie professionnelle, amorcée en 2018, fixe un cap ambitieux : engager les élèves dans des parcours d'excellence, véritables tremplins vers une insertion professionnelle immédiate ou une poursuite d'études réussie.

https://eduscol.education.fr/pid23177/lycee-professionnel.html 

Tests de positionnement des élèves de classes de seconde

https://www.education.gouv.fr/le-test-de-positionnement-en-debut-de-lycee-7454

TESTS SEPTEMBRE 2020

https://eduscol.education.fr/cid142313/tests-de-positionnement-de-seconde-et-cap.html

Les tests se tiennent du 14 septembre au 2 octobre 2020.

Ils se déroulent selon deux séquences : une séquence de 50 minutes en français et une séquence de 50 minutes en mathématiques. Ils fournissent des repères au début de la scolarité des élèves au lycée et n'ont pas vocation à évaluer l'ensemble des compétences d'un élève entrant en seconde. Dans le contexte particulier de la rentrée 2020, des questions ont été ajoutées afin de recueillir le ressenti des élèves par rapport à la fermeture des collèges liée à la crise sanitaire de 2020. Un guide général est mis à la disposition des établissements. Il contient toutes les informations nécessaires à l'organisation de la passation des tests. La passation se tient exclusivement sur une plateforme numériqueTant en français qu'en mathématiques, le processus est majoritairement adaptatif. Ainsi, après une première série d'exercices, l'élève est orienté vers une seconde série en fonction de ses résultats. Les réponses aux questions ne nécessitent pas de rédaction. Pour l'ensemble de l'évaluation, la correction est automatique.  

Tests de positionnement -Explications
2020_test_positionnement_debut_seconde_1
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En français

Le test de positionnement en français est construit autour de trois domaines : la compréhension de l'oral, la compréhension de l'écrit et la compréhension du fonctionnement de la langue.

Préparation de la passation

En préalable aux passations, des exemples de tests précisant la nature des exercices sont proposés ci-dessous.

Ces exemples comprennent :

* une simulation active de différents exemples d'exercices 

un descriptif des tâches (mention des compétences visées et des réponses attendues)

des éléments d'information sur le degré de difficulté 

Traitement des résultats

Les résultats individuels sont mis à disposition des équipes pédagogiques dans un délai très rapide à l'issue de la passation sous la forme d'un outil de positionnement selon 4 degrés de maîtrise. Un rendu par classe et par groupes est également disponible.

Chaque élève reçoit une fiche de restitution individuelle. Les parents sont informés des résultats de leur enfant et de l'intérêt de ce test afin d'offrir un enseignement personnalisé adapté aux besoins de chaque élève. Cette restitution se fait selon les usages de l'établissement. L'enjeu est que chaque élève reçoive de ses enseignants et de ses parents, dans le cadre d'un partenariat éducatif et d'une pédagogie différenciée, l'aide la plus personnalisée et efficace possible.

Ces tests de positionnement ont pour ambition de pointer les compétences à soutenir chez l'élève et surtout les réussites et les acquis qui vont autoriser les progrès à venir.

Les remontées au-delà de l'établissement sont anonymisées. 

Accompagnement SEPTEMBRE 2019

Mentions légales tests de positionnement
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Nouveau lycée professionnel : mieux faire connaître cette voie vers l'excellence - Communiqué de presse - Jean-Michel Blanquer - 25/01/2019

 

http://www.education.gouv.fr/cid138389/nouveau-lycee-professionnel-mieux-faire-connaitre-cette-voie-vers-l-excellence.html

Le 25 janvier 2019, le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a lancé une campagne média pour valoriser la transformation du lycée professionnel auprès des collégiens et lycéens, de leurs familles et de la communauté éducative.

Pour lutter contre les idées reçues, le clip insiste sur les formations aux métiers d'avenir et sur la transformation des enseignements : liberté de choisir progressivement son métier, accompagnement plus personnalisé et méthodes pédagogiques innovantes.

Il est très important que nos lycéens professionnels prennent au sérieux leurs études. La voie professionnelle est une voie d’excellence qui leur donne un bon niveau de culture générale en même temps qu'un métier.

La scolarité a un coût pour l'Etat, coût qui est pris en charge grâce à nos impôts. Pour information, une année de formation pour un lycéen professionnel revient à 10.740,00 €, soit 32.220,00 € pour les trois ans de formation. Tout lycéen professionnel devrait sortir de ses études secondaires avec le BAC PRO. 

http://www.education.gouv.fr/cid11/le-cout-d-une-scolarite.html

Au total, une scolarité complète de la première classe de maternelle jusqu'au bac pro revient en tout à 106.050 € par élève, soit trois ans d’enseignement pré-élémentaire (14.910 €), cinq ans de cours dans l'élémentaire (27.200 €), quatre ans au collège (31.720 €) et trois ans au lycée pro (32.220 €).

 

 

 

Réforme du lycée professionnel en 2019

Transformer le lycée professionnel : former les talents aux métiers de demain

 

 

La voie professionnelle scolaire : viser l'excellence
Rapport - Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine, Régis Marcon, cuisinier restaurateur 3 étoiles, avec Christine Gavini, Michel Lugnier, Véronique Blanc et l'appui de la DGESCO - 22/02/2018

Rapport_Voie_professionnelle_2018_901295
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EXTRAITS

Premier objectif : une attractivité retrouvée 

Encourager les innovations pédagogiques

Offrir aux élèves de la voie professionnelle la possibilité de profiter des innovations pédagogiques, que la mission a pu observer en de très nombreuses occasions, portées par des enseignants engagés. Il faut encourager ces innovations. C’est essentiel pour donner aux élèves l’envie d’apprendre. 

Deuxième objectif : une efficacité accrue 

Apprendre à entreprendre

La démarche de projet et la prise d’initiative sont déjà bien implantées dans les lycées professionnels. Il faut aller plus loin encore, apprendre à concevoir une initiative et à la mettre en œuvre avec les autres, avec son environnement, pour mieux le transformer. 

Troisième objectif : une ouverture possible vers d’autres parcours 

Mobilité géographique et culturelle

L’expérience internationale, ce n’est pas seulement la mobilité géographique, c’est aussi la mobilité culturelle. De pays en pays, les approches éducatives varient, et permettre aux élèves de pouvoir y goûter favorise leur mobilité. Nous nous sommes appliqués cette démarche d‘ouverture et avons enrichi nos travaux d‘observation à l’étranger. Ainsi en Suisse, la mission a été impressionnée par le consensus créé autour de la formation des jeunes ; en Suède, elle a observé un modèle en transition entre la voie scolaire et un système dual incluant l’apprentissage ; avec le Luxembourg et le Royaume-Uni, elle a découvert des écoles qui placent l’esprit d’entreprendre au cœur de leur pédagogie. 

NEUF LEVIERS POUR TRANSFORMER LA VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE 

LEVIER 1 Une orientation choisie, au service d’un parcours de formation personnalisé 

LEVIER 2 Des parcours adaptés, progressifs et sécurisés pour tous les élèves 

LEVIER 3 La double finalité de l’enseignement professionnel assumée et confortée 

LEVIER 4 L’acquisition de compétences transversales par l’innovation et la démarche de projet 

Une contribution explicite des enseignements généraux à l’acquisition de compétences transverses 

Alors que les enseignements professionnels constituent, pour les élèves, une nouveauté de nature à dynamiser leur parcours, les enseignements généraux doivent, quant à eux, marquer une rupture plus forte avec les modalités d’apprentissage qui ont prévalu au collège, et avec lesquelles nombre de ces élèves se sont trouvés en difficulté.

Afin que les enseignements généraux soient pleinement considérés, la mission recommande de rendre explicite leur contribution respective à la construction du citoyen et à l’acquisition de compétences transversales, lesquelles sont, aujourd’hui, présentes dans tous les discours du monde professionnel.

L’innovation et la démarche projet au service de la pédagogie 

La mission recommande de s’appuyer sur le savoir-faire des enseignants de la voie professionnelle et des corps d’encadrement pour développer une pédagogie qui soit en rupture avec celle qu’ont connue les élèves de la voie professionnelle en collège. Familiers de la pédagogie du projet, des travaux de groupes, les enseignants de lycée professionnel sont, en effet, à même de s'approprier des contextes d'enseignement et d'apprentissage de nature à développer l’ouverture culturelle des élèves, la dimension collaborative, et ainsi contribuer à l’identification et à l’acquisition des compétences transversales nécessaires pour les emplois de demain. 

Que ce soit dans la préparation aux Olympiades des métiers ou dans la réalisation de minientreprises, la mission a été témoin de la vertu de ces projets collectifs : ils contribuent fortement à l’instauration d’un climat de confiance entre les élèves eux-mêmes et entre les élèves et leurs professeurs. Ces projets collectifs favorisent fortement l‘esprit d‘initiative des élèves : comprendre qui solliciter, organiser un rendez-vous, le préparer, exposer sa demande, écouter les conseils, essayer ensemble, en rapporter l‘essentiel à son équipe. 

Instaurer un temps dédié au projet qui permette aux élèves de solliciter leurs professeurs, toutes disciplines confondues. Ce temps dédié (qui peut prendre la forme de périodes de courte durée répétée ou d’une semaine cloisonnée expérimentale par exemple) sera Le grain de sel de Régis Marcon « Monter un projet, c’est se responsabiliser par rapport à sa formation et à son avenir. C’est ce qui aide le jeune à trouver la solution à un problème ».  

La conduite de projets par les élèves pourrait ainsi contribuer à faire du lycée professionnel un « incubateur de bonnes initiatives ». À l’instar de l‘école de la philanthropie expérimentée à l’école élémentaire, ces démarches de projet pourraient s‘appuyer sur une observation fine des besoins de notre société : une habile occasion de combiner la prise de conscience citoyenne et sociale et l‘expérience du collectif. 

Dans certains cas, ces projets pourraient se traduire par la création d’activités économiques destinées à se développer au-delà du lycée et à devenir pérennes, notamment dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. L’inscription des lycées professionnels au sein des campus des métiers et des qualifications et des réseaux d’établissements doit faciliter l’atteinte de cet objectif.

Au-delà de l'acquisition de compétences techniques, il s'agit de construire un répertoire de compétences transversales telles que : résoudre des problèmes en temps réel dont la nature évolue dans le temps, maîtriser la convergence réel-virtuel, coopérer et collaborer, en présentiel et à distance, travailler en rupture avec l'unité de lieu et l'unité de temps, etc. 

Un engagement lycéen au service des compétences transverses

Destinée à impulser une dynamique de dialogue à tous les échelons du système éducatif, notamment au sein de l’établissement, l’institutionnalisation de la participation lycéenne n’a cessé d’être affirmée au cours des dernières années. Pourtant, l’expérience montre que les lycéens, notamment ceux de la voie professionnelle, se reconnaissent peu dans cette démocratie interne. Manifestement, l’énoncé du principe se heurte à la réalité du fonctionnement des établissements. En particulier, l’implication des élèves au sein de la vie lycéenne n’est pas suffisamment reconnue et valorisée dans leur cursus, alors même qu’elle représente un engagement important. La mission recommande, dans la perspective d’une nouvelle relance, d’identifier et de lever les freins au développement de la vie lycéenne dans la voie professionnelle. 

LEVIER 5 L’alternance repensée

LEVIER 6 Une construction plus souple des diplômes

LEVIER 7 Des campus des métiers et des qualifications pour fédérer les énergies

Créer dans chaque établissement un réseau des « anciens élèves »

Si certains établissements ont su au fil du temps entretenir un réseau des anciens élèves de l’établissement, cette pratique (dénommée Alumni dans les grandes écoles) est loin d’être généralisée. Pourtant, garder le contact avec les diplômés est essentiel pour un lycée professionnel. Outre les bénéfices que peut en tirer l’établissement en termes d’images et d’attractivité, ce dernier dispose avec un tel réseau d'un moyen efficace pour accompagner les élèves dans leur parcours de formation et leur permettre d’envisager leur avenir au sortir du lycée.

Cette dimension du réseau des « anciens élèves » est d’autant plus importante dans la voie professionnelle que la plupart des jeunes qui y sont accueillis sont confrontés à un « isolement » qui leur est particulièrement préjudiciable lors de la recherche de lieux de stages ou encore pour entrer en relation avec les professionnels. 

LEVIER 8 Ressources humaines : des compétences adaptées et reconnues

LEVIER 9 L’ouverture européenne et internationale de la voie professionnelle développée

L’une des clés de l’attractivité de l’enseignement professionnel est l’ouverture européenne et internationale. 

Réussir l'entrée au lycée professionnel

NOR : MENE1608562C / circulaire n° 2016-055 du 29-3-2016 / MENESR - DGESCO A2-2

http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=100538 

1 - Améliorer la transition entre la classe de troisième et le lycée professionnel pour mieux informer et préparer les collégien(ne)s et leurs familles sur les métiers et les spécificités de la formation professionnelle

2 - Accueillir les élèves afin de favoriser leur intégration et marquer leur entrée dans la voie professionnelle, expliciter les attentes de l'équipe pédagogique, les sensibiliser aux compétences et aux comportements attendus au lycée et en milieu professionnel

3 - Rendre les choix d'orientation plus réversibles pour confirmer, consolider ou ajuster le projet du jeune, élément déterminant pour sa réussite et sa persévérance scolaire

La construction du projet, qu'il s'agisse de confirmation, consolidation ou encore d'ajustement, joue un rôle important dans la persévérance scolaire et dans la réussite des élèves. Le processus d'orientation ne peut donc être considéré comme achevé à l'entrée dans la voie professionnelle et l'élève doit avoir la possibilité de changer d'avis, sans pour autant que son parcours scolaire n'en soit affecté.

Dans cette perspective, une période de consolidation de l'orientation sera créée dès la rentrée 2016 pour tous les élèves qui entrent en seconde professionnelle et en première année de CAP. Cette période prendra appui sur la connaissance de l'équipe pédagogique de leurs acquis et de leurs motivations grâce à un positionnement pédagogique et des entretiens individuels.

Ainsi, un(e) élève qui s'est manifestement trompé(e) d'orientation pourra, jusqu'aux vacances de la Toussaint, sur proposition de l'équipe pédagogique  et avec l'accord de l'élève et de sa famille, changer d'orientation.

Les élèves ayant débuté leur formation en septembre pourront ainsi changer de secteur professionnel, ou de voie d'orientation en rejoignant la voie générale et technologique s'il s'avère que la formation qu'ils suivent ne leur correspond pas. Ces ajustements se limiteront à la correction des erreurs manifestes d'orientation vers la voie professionnelle, vers un niveau de diplôme ou vers une spécialité. L'application nationale Affelnet permettra d'identifier les places vacantes, d'exprimer le vœu d'affectation de l'élève et de procéder à l'affectation.

Toutes les formations de seconde professionnelle, de première année de CAP et de seconde générale et technologique, pourront être intégrées dans Affelnet en tant que formations d'accueil, sous réserve qu'elles disposent de places disponibles. Les demandes de réorientation en lycée général et technologique feront l'objet d'une autorisation par l'IA-Dasen du département.

Les vœux des élèves concerné(e)s seront saisis dans leurs lycées d'origine et/ou par les services départementaux au plus tard à la fin de la première quinzaine d'octobre. Les résultats de l'affectation devront être diffusés aux familles avant les congés de la Toussaint pour que les élèves affecté(e)s puissent débuter leur nouvelle formation début novembre.

Les élèves concerné(e)s seront accompagné(e)s, notamment en organisant des stages passerelles par bassin dès la Toussaint.

4 - Mieux préparer l'élève aux périodes de formation en milieu professionnel

5 - Alléger la pression certificative sur l'année de seconde pour rendre plus de temps aux apprentissages du jeune

La mise en œuvre du baccalauréat professionnel en trois ans et la création du diplôme intermédiaire délivrable à la fin de la classe de première professionnelle, ainsi que le développement d'une certification basée sur le contrôle en cours de formation (CCF), ont considérablement alourdi la pression des évaluations certificative dès la classe de seconde. Il sera donc mis fin, à partir de l'année 2016-2017, à toute évaluation certificative en classe de seconde professionnelle.

Ainsi,

- en mathématiques et sciences physiques et chimiques et en prévention-santé-environnement, les évaluations des épreuves du diplôme intermédiaire (CAP ou BEP) seront redéfinies par arrêté ;

- pour les autres épreuves du diplôme intermédiaire, les corps d'inspection veilleront à ce que les situations d'évaluation soient organisées en classe de première.

S'agissant de l'évaluation certificative en éducation physique et sportive, un bilan et une réflexion sur le devenir des évaluations seront engagés dès le printemps 2016.

6 - Remontées d'informations