T-FR-CO-INTERVENTION - Dire, écrire, lire le métier

PROGRAMME DE LA CO-INTERVENTION EN CLASSE DE TERMINALE

2021/2022 Terminale AGOrA

www.barbeypedagogie.fr/6-ressources-pedagogiques/cours-2021-terminale-pro/ci-2021-2022-t-agora/

 

CO-INTERVENTION EN CLASSE DE TERMINALE

Perspective d’étude : Dire, écrire, lire le métier 

La co-intervention ne cantonne pas l’apport du français à une vigilance linguistique qui relève de la responsabilité de l’ensemble des enseignements. Mais nombre d’activités d’expression et de communication, en lien avec les enseignements professionnels, peuvent tirer bénéfice de l’expertise spécifique du professeur de français et des contenus propres à sa discipline.

 

Les compétences travaillées en français développent la créativité, l’imagination, la planification et l’organisation nécessaires à la conduite d’un projet. Sa restitution orale requiert de savoir présenter, expliciter et justifier une démarche : le français prend dès lors toute sa part dans le dispositif du chef-d’œuvre.

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Dire et écrire le métier

Durant les deux premières années au lycée, les élèves ont produit des discours oraux de plus en plus exigeants. En classe terminale, à travers l’objet d’étude « Vivre aujourd’hui : l’humanité, le monde, les sciences et les techniques », est visée prioritairement la construction d’une pensée personnelle argumentée.

 

Les situations professionnelles que connaissent les élèves imposent qu’ils soient en mesure de réagir lors de l’échange, c’est-à-dire de s’adapter à l’interlocuteur, de relancer le dialogue, de préciser leur pensée. Les élèves puisent donc dans les compétences orales et écrites développées par le travail sur l’argumentation pour organiser et développer leur propos selon l’objectif qu’ils lui assignent : présenter, exposer, expliciter, convaincre, persuader… Les savoir-faire construits en français trouvent ainsi de nouveaux terrains d’expérimentation et de réalisation.

 

Le professeur de français montre les liens entre les démarches argumentatives mises en œuvre au sein de son enseignement disciplinaire et leur mobilisation au sein de la situation particulière que présente l’activité professionnelle. Il invite les élèves à réfléchir aux différences entre une réflexion préparée, concertée, planifiée (comme celle d’un argumentaire professionnel préparé ou d’un écrit réflexif de français) et celle qui, dans l’immédiateté des échanges, doit s’adapter et réagir aux propos de l’interlocuteur. Les analogies et différences entre démontrer et négocier, entre convaincre et persuader, sont présentées aux élèves en situation, pour les rendre plus conscients de leur discours et de leurs conduites.

 

Un autre domaine concerne les relations entre l’oral et l’écrit : développer à l’écrit les éléments déterminants d’une future intervention orale, prendre appui sur des paroles prononcées pour rédiger un compte rendu sont autant d’occasions de mieux interroger les zones de contact entre ces deux modes d’expression. Qui plus est, les modes actuels de communication multiplient les formes d’échange (courriels, SMS, tweets…), que leur rythme fait s’apparenter tantôt à des échanges épistolaires, tantôt à des interactions immédiates. L’expertise du professeur de français intervient dans ce champ pour éclairer ces modes de communication et pour expliciter les usages et les normes qui les déterminent.

 

Lire le métier

La littérature et les arts multiplient les représentations et réflexions sur les relations humaines : le professeur de français les mobilise en co-intervention pour mieux appréhender le contexte professionnel et la conduite à y tenir. Par exemple, toute négociation donne lieu à une variété d’échanges, de gestes et de paroles dont la littérature ne cesse de proposer, par le détour analytique qu’autorise la fiction, une meilleure compréhension.

 

Les liens à tisser entre enseignement général et enseignement professionnel passent aussi par l’invitation à la découverte, en lecture cursive, des livres portant sur les métiers auxquels les élèves se destinent. Après leurs représentations littéraires et artistiques envisagées en classe de première, il s’agit désormais de connaître des études et des essais sur le monde du travail et ses évolutions. Activités de lecture et construction de l’identité professionnelle cheminent de conserve dans un partage équilibré des finalités disciplinaires.

 

Perspective d’étude : Dire, écrire, lire le métier

La co-intervention ne cantonne pas l’apport du français à une vigilance linguistique qui relève de la responsabilité de l’ensemble des enseignements. Mais nombre d’activités d’expression et de communication, en lien avec les enseignements professionnels, peuvent tirer bénéfice de l’expertise spécifique du professeur de français et des contenus propres à sa discipline.

Les compétences travaillées en français développent la créativité, l’imagination, la planification et l’organisation nécessaires à la conduite d’un projet. Sa restitution orale requiert de savoir présenter, expliciter et justifier une démarche : le français prend dès lors toute sa part dans le dispositif du chef-d’œuvre.

 

En classe terminale, à travers l’objet d’étude « Vivre aujourd’hui : l’humanité, le monde, les sciences et les techniques », est visée prioritairement la construction d’une pensée personnelle argumentée.

- S’adapter à l’interlocuteur, relancer le dialogue, préciser sa pensée

- Présenter, exposer, expliciter, convaincre, persuader

- Réfléchir aux différences entre une réflexion préparée, concertée, planifiée (comme celle d’un argumentaire professionnel préparé ou d’un écrit réflexif de français) et celle qui, dans l’immédiateté des échanges, doit s’adapter et réagir aux propos de l’interlocuteur.

- Analogies et différences entre démontrer et négocier, entre convaincre et persuader

- Développer à l’écrit les éléments déterminants d’une future intervention orale

- Prendre appui sur des paroles prononcées pour rédiger un compte rendu

- Les formes d’échange (courriels, SMS, tweets…) que leur rythme fait s’apparenter tantôt à des échanges épistolaires, tantôt à des interactions immédiates.

 

Lire le métier

Par exemple, toute négociation donne lieu à une variété d’échanges, de gestes et de paroles dont la littérature ne cesse de proposer, par le détour analytique qu’autorise la fiction, une meilleure compréhension. Les liens à tisser entre enseignement général et enseignement professionnel passent aussi par l’invitation à la découverte, en lecture cursive, des livres portant sur les métiers auxquels les élèves se destinent.