Lien Parents / Professeur

Aux parents des élèves des classes dont je suis le professeur de Lettres/Histoire

Je suis à votre disposition surtout en tant que professeur principal de la classe que fréquente votre enfant, pour tous renseignements concernant le suivi de sa scolarité. Vous pouvez me rencontrer en prenant rendez-vous avec moi (voir ma Grille horaire de cours http://www.barbeypedagogie.fr/10-lien-parents-professeur/grille-horaire/) par le biais de votre enfant (demande de rendez-vous dans le cahier de correspondance) ou directement par email (Contact http://www.barbeypedagogie.fr/contact/). Vous pouvez aussi vous inscrire afin de me rencontrer et/ou de rencontrer ses autres enseignants lors de la prochaine rencontre parents / professeurs.

 

Rôle du professeur principal

http://www.barbeypedagogie.fr/10-lien-parents-professeur/r%C3%B4le-du-professeur-principal/

 

Espaces parents
La relation de confiance et la compréhension mutuelle entre les parents et l'école constituent un enjeu déterminant pour la réussite de tous les enfants. Propices aux échanges entre les personnels et les parents, ces espaces encouragent les relations entre parents eux-mêmes dans leur diversité. Les parents, notamment par l'intermédiaire de leurs représentants, peuvent ainsi se saisir de ce lieu de manière plus autonome.

Relation élève/enseignant 

Devoir d'exemplarité

"Le professeur a conscience que ses attitudes, son comportement constituent un exemple et une référence pour l'élève et qu'il doit en tenir compte dans sa manière de se comporter en classe" - circulaire EN n°97-123 du 23 mai 1997.

 

Laïcité et neutralité du service public

Le professeur est soumis dans le cadre de son service à un strict devoir de neutralité qui lui interdit le port de tout signe d'appartenance religieuse et d'exprimer une opinion politique. Il doit aussi s'abstenir de toute attitude marquant une adhésion ou au contraire une critique vis à vis d'une croyance particulière ou d'une opinion politique.

Cependant, le professeur a le droit de s'exprimer publiquement sans devoir de réserve en dehors du cadre de son service. Il bénéficie comme tout un chacun de la garantie de sa liberté d'opinion. 

A noter : un professeur de sciences humaines aborde des sujets à caractère religieux dans le cadre du programme d'enseignement (Histoire, enseignement moral et civique). Il ne s'agit en aucun cas d’enseignement religieux mais bien d'enseignement du fait religieux dans un cadre strictement laïque.

 

Respect du professeur par les élèves

" Constituent un outrage puni de 7 500 € d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. Lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500€ d'amende. "
" Lorsqu'il est adressé à une personne chargée d'une mission de service public et que les faits ont été commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif ou, à l'occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement, l'outrage est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende ". - Article 433-5 du code pénal

 

Ainsi, le respect mutuel et la soumission aux dispositions légales sont la base de rapports de confiance entre les membres de l'équipe éducative de l'établissement, les élèves et leur famille.  

 

QUELQUES RAPPELS AUX ÉLÈVES :

Règles impératives de bienséance dans la classe

    En début de cours

- à la sonnerie, être devant la salle (voir emploi du temps),

- se calmer et se taire avant d'entrer dans la salle,

- éteindre son téléphone et le mettre dans son sac,

- saluer le professeur correctement,

- jeter son chewing-gum dans la poubelle,

- rester debout devant sa table et s'asseoir quand le professeur le dit,

- sortir toutes ses affaires pour le cours,

- mettre son sac par terre (pas de sac sur les tables),

- ouvrir son cahier à la bonne page (et le tenir strictement à jour),

- Avoir avec soi ses fournitures scolaires.

http://www.barbeypedagogie.fr/10-lien-parents-professeur/fournitures-scolaires/

    Appel et début du cours

    En fin de cours

- Inscrire les demandes du professeur sur son agenda personnel,

- Ranger ses affaires dans le calme,

- Ranger les chaises contre les tables,

- Jeter les papiers dans la poubelle,

- Sortir en bon ordre à la sonnerie.

 

Autres rappels du règlement intérieur : il est interdit de recharger son téléphone et de manger dans la salle de classe. Les casquettes sont interdites sur la tête dans le lycée. Personne n'a la droit de s'allonger dans les couloirs. Les cahiers de cours doivent être tenus correctement. Durant les contrôles en cours de formation (CCF), les élèves qui ne sont pas en épreuve de CCF doivent impérativement être en salle d'étude. En cas de non respect, des sanctions graduées seront prises (retenues, exclusions, commissions éducatives).

 

Certaines mauvaises habitudes peuvent nuire à votre scolarité, telles que l'abus d'alcool (la consommation d'alcool est interdite dans l'enceinte de l’Établissement), l'usage de tabac (l'usage du tabac est interdit dans l'enceinte de l’Établissement), la consommation de cannabis (le consommation de cannabis est interdite par la loi). On peut ajouter l'addiction au portable (l'utilisation du portable est interdite en classe sauf à des fins pédagogiques encadrées par le professeur) et à la pornographie (qui peut entrainer un isolement dangereux et un manque de respect avec les filles).

 

Il est toujours utile de rappeler que ce sont les parents qui sont les premiers éducateurs de leurs enfants et que personne ne peut ni n'a le droit de se substituer à eux dans cette fonction d'éducation. 

 

Addiction au portable

ACCROS AU PORTABLE - Une manchette du quotidien japonais Daily Yomiuri, 2013 :

 

" L’ENGOUEMENT pour le téléphone portable tourne à la dépendance. Les jeunes semblent considérer leur mobile comme un prolongement de leur corps. Parfois même ils se mettent à paniquer s’ils ne l’ont pas avec eux. Craignant d’être coupés du reste du monde, bon nombre d’entre eux laissent leur téléphone en fonctionnement n’importe où, n’importe quand. S’ils ne reçoivent aucun message sur leur portable, ils deviennent anxieux et irritables. Ils se disent que personne n’a besoin d’eux. Ce malaise les pousse à répondre immédiatement au moindre message texte, ce qui, souvent, n’est pas indispensable.

 

Certes, le portable présente des avantages. Bien souvent, il s’est révélé très précieux en cas d’urgence. De plus, une utilisation occasionnelle de cet outil n’est pas forcément néfaste, tant qu’elle reste équilibrée.

 

Toutefois, selon certaines autorités, la “ dépendance ” au téléphone mobile pourrait affecter nos capacités à communiquer normalement. Un professeur de collège à Osaka s’inquiète du fait qu’à cause des portables “les enfants savent de moins en moins interpréter les expressions du visage, la gestuelle et le ton de la voix de leurs interlocuteurs. Résultat : non seulement ils ne tiennent pas compte des sentiments des autres, mais ils sont plus agressifs entre eux”.

 

Dans l’avenir, cela paraît inévitable, les enfants dépendront de plus en plus de leur téléphone cellulaire. Le seul moyen de limiter les effets néfastes de cette tendance est d’inciter les adultes à donner l’exemple aux enfants en faisant un bon usage de leur portable."

Abus d'alcool

En 2007, près d’un tiers des adolescents de 16 ans déclaraient avoir été ivres au cours de l’année écoulée. En 2008, l’âge moyen de la première ivresse (c’est-à-dire un état d'excitation euphorique, avec troubles perceptifs, incoordination des mouvements, troubles de l’élocution, et parfois agressivité due à une ingestion massive de boissons alcoolisées) est de 14,9 ans pour les garçons et 15,3 ans pour les filles. 59,8% des jeunes de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres. Chez les 15-19 ans, l'écart entre les garçons et les filles est important : les garçons sont plus concernés par l'ivresse que les filles, qui semblent être plus raisonnables.

 

Le stade de recherche de l'ivresse a été fixé par les spécialistes à une consommation d’au moins 60 grammes d’alcool au cours d’une seule occasion, ce qui correspond à 6 verres d’alcool. Chez les jeunes entre 13 et 17 ans, la consommation moyenne d’alcool par mois est de 16,6 verres pour les garçons, contre 3,9 verres pour les filles du même âge. Les garçons majeurs (entre 18 et 24 ans) consomment trois fois plus que les mineurs (55,3 verres par mois), tandis que les filles majeures consomment cinq fois plus que les mineures (19,9 verres par mois).  (...) Le réel problème de cette consommation des jeunes est en fait qu'elle n'est pas répartie sur le mois, comme c'est le cas pour les plus âgés,mais qu'elle est essentiellement concentrée sur le week-end.

http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/76/32/51/PDF/degrugillier_fany.pdf

La santé en chiffres - Alcool

 

Il peut rapidement se mettre en place une sorte de cercle vicieux. La prise d’alcool incite à désinvestir la scolarité. En retour, le désinvestissement de la scolarité et l’échec des performances sont vécues comme une raison supplémentaire de consommer de l’alcool. L’adolescent en échec scolaire tente d’oublier dans l’alcool une situation qui l’angoisse et dont il a honte.

 

Usage du tabac

L’âge joue un rôle fondamental dans la relation avec le tabac. Les premières cigarettes (et aujourd’hui les premières chicha) sont fumées autour de 13-14 ans. Le rôle des professionnels de l’éducation (chefs d’établissement, instituteurs, professeurs, surveillants, infirmières et médecins scolaires, animateurs…) est déterminant. Ils doivent faire appliquer le règlement qui interdit de fumer dans l’enceinte de l’établissement scolaire mais aussi informer leurs élèves des problèmes liés à la consommation de cigarettes et autres produits dérivés du tabac.

http://www.tabac-info-service.fr/Espaces-professionnels/Professionnels-de-l-education

 

Plus de 66 000 personnes meurent chaque année des conséquences du tabac en France (soit plus de 10 % des décés). Environ 27 000 personnes meurent chaque année d’ un cancer du poumon en France (85 % sont dûs au tabac).

Source : La ligue nationale contre le cancer - La ligue

Pour un fumeur sur quatre, la perte moyenne d’espérance de vie est de vingt ans et se solde par une mort avant 65 ans. La France compte environ 15 millions de fumeurs et ce sont les jeunes entre 20 et 25 ans qui fument le plus.

Source : Etude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France.

Durant le 20ème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes dans le monde et ce nombre risque de s’élever à 1 milliard pour le 21ème siècle si les comportements n’évoluent pas en matière de consommation de tabac.

Source : L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies - OFDT

Près de 500 000 personnes meurent chaque année prématurément de maladies liées à la consommation de tabac en Europe.

Source : David Byrne commissaire à la Santé et à la Protection des consommateurs.

Par rapport à une personne non-fumeur, le risque de cancer d’un fumeur est multiplié par 10 pour le poumon et le pharynx, 7 pour le pharynx, 4 pour la bouche et l’oesophage, 2 pour la vessie.

http://www.danger-sante.org/les-chiffres-du-tabac-statistiques-du-tabac/

 

 

Consommation de cannabis

Selon les données de l'OFDT, en 2005 la France compte 1,2 million de consommateurs réguliers de cannabis dont 550 000 consommateurs quotidiens parmi les 12-75 ans. Le cannabis est, de loin, le produit illicite le plus consommé par la population française, en particulier chez les jeunes, et surtout les garçons.

 

À 17 ans, un jeune sur deux déclare avoir fumé du cannabis au moins une fois dans sa vie. C'est le produit illicite le plus précocement expérimenté. L'expérimentation se fait en moyenne vers 15 ans. Les garçons sont davantage concernés et commencent plus jeunes. A 17 ans, un adolescent sur cinq consomme du cannabis plus de 10 fois dans l'année, et 15% d'entre eux plusieurs fois par semaine.

 

Les consommateurs recherchent un état de détente, de bien-être et une modification des perceptions (par exemple, sensation de mieux entendre la musique). Mais les effets recherchés ne sont pas toujours obtenus. Les effets de la consommation de cannabis sont variables : légère euphorie accompagnée d'un sentiment d'apaisement, légère somnolence.

 

Mais elle peut entraîner aussi parfois un malaise, une intoxication aigüe ("bad trip") qui peut se traduire par des tremblements, des vomissements, une impression de confusion, d'étouffement, une angoisse très forte.

 

Le cannabis diminue les capacités de mémoire immédiate et de concentration chez les consommateurs, tant qu'ils sont sous l'effet du cannabis. La perception visuelle, la vigilance et les réflexes sont également modifiés. Ces effets peuvent être dangereux si l'on conduit une voiture ou si l'on utilise des machines (machines-outils par exemple).

 

Selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit, le cannabis peut avoir des effets physiques comme : un gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges) ; une augmentation de l'appétit (fringales) ; une augmentation du rythme du pouls (palpitations) ; une diminution de la sécrétion salivaire (bouche sèche) ; parfois une sensation de nausée.


La fumée du cannabis contient des substances cancérigènes comme celle du tabac : elle est donc toxique pour le système respiratoire. L'association du tabac et du cannabis entraîne des cancers du poumon plus précoces que le tabac seul. Les risques respiratoires sont amplifiés dans certaines conditions d'inhalation (pipes à eau, "douilles").

 

Certains effets sont loin d'être anodins et révèlent un usage problématique, donc nocif : difficultés de concentration, difficultés scolaires ; préoccupations centrées sur l'obtention et la consommation du produit, isolement social et perte de motivation ; risques pour l'usager et son entourage liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit ; chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques comme l'anxiété, la panique et favoriser la dépression.
Le cannabis peut aussi provoquer l'apparition d'une psychose cannabique : il s'agit d'une bouffée délirante qui nécessite une hospitalisation dans un service spécialisé. Le cannabis est également susceptible, chez les sujets prédisposés, de révéler ou d'aggraver les manifestations d'une maladie mentale grave, comme la schizophrénie.

 

L'usage du cannabis est un délit passible d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende.

Addiction à la pornographie

Addiction à la pornographie et repli sur soi

Psychiatres et psychanalystes s’accordent sur les risques : les adolescents addicts au X se coupent peu à peu des relations réelles avec de potentiels partenaires. Leur cerveau, inhibé, ne parvient plus à apprécier une réalité qu’ils jugent décevante. Ils s’isolent dangereusement. Si tous les adolescents qui consomment de la pornographie n’en sont pas addicts, il est indispensable de lever le tabou sur la possibilité d’une dépendance et ainsi aider ceux qui en ont besoin à trouver l’accompagnement nécessaire.

 

L'addiction au porno, un tabou - ARTE Regards (00:32:18)

https://youtu.be/4iMLje1K9aA?si=8qEWT1PqaHrjECKo 

 

La plateforme d’information à destination des parents pour lutter contre l’exposition des mineurs aux contenus pornographiques en ligne.